Jeu-concours du feuilleton "La station mystérieuse"
Konkurs-ludo pri la felietono "La mistera
stacio"
Voici la question
: il s'agit de deviner quelle
pourrait être l'explication rationnelle à tous les phénomènes
étranges du pays où se trouvent Jean-François Mondray et Leopold
Wiesbecker, les deux protagonistes de notre feuilleton radiophonique.
D'après vous, quel est ce mystère ? Les réponses seront
évaluées en fonction de leur proximité avec la véritable solution,
ou en fonction de leur originalité. Question subsidiaire : quelle est la langue que parlent les quelques habitants
rencontrés dans ce pays mystérieux ?
Jen
la demando:
divenendas kio povus estis la racia klarigo pri ĉiuj strangaj okazaĵoj
de la lando, kie troviĝas Jean-François Mondray kaj Leopold Wiesbecker,
ambaŭ ĉef-roluloj de nia radio-felietono. Laŭ vi, kio estas tiu
mistero? La respondoj estos taksataj laŭ ties simileco kun
la vera solvo, aŭ laŭ ties originaleco. Kroma demando: kio estas la lingvo, kiun parolas la kelkaj
geloĝantoj renkontitaj en tiu mistera lando?
La solution est la
suivante : il y a en fait
un volcan en activité dans le pays où sont arrivés Jean-François
et Leopold, ce qui explique les tremblements préalables (qui font
fuir les animaux), le masque de la guichetière/infirmière (dû
aux émanations de soufre), ainsi que le fait le pays soit presque
désert (car il a été évacué, à l'exception des dernières
personnes nécessaires). A la fin, Leo meurt brûlé sous les coulées
de lave... Mais il s'agit certes d'un pays totalement imaginaire,
donc la langue utilisée est une langue qui existe réellement mais
qui n'est plus utilisée aujourd'hui : le Volapük. Le Volapük
est une langue construite neutre, à visée internationale comme
l'espéranto, qui fut utilisée aux alentours de 1879, une dizaine
d'années avant l'espéranto, mais dont le succès s'estompa vite
et cette langue n'est à présent plus parlée (plus
d'informations sur le Volapük et les langues internationales).
La
solvo estas la jena:
troviĝas fakte iu aktiva vulkano en la lando, kie alvenis Jean-François
kaj Leopold, kio klarigas la antaŭajn tremojn (kiuj fuĝigas la
bestojn), la maskon de la giĉetistino/flegistino (pro la sulfur-emanaĵoj),
kaj ankaŭ la fakton, ke la lando preskaŭ dezertas (ĉar ĝi estis
evakuita, escepte de la lastaj necesaj personoj). Fine, Leo mortas
bruligita pro la lafo-fluoj... Sed temas ja pri tute imaga lando,
do la uzata lingva estas reale ekzistanta lingvo sed kiu ne plu
uzatas hodiaŭ: Volapük. Volapük estas neŭtrala konstruita lingvo,
internaci-cela kiel Esperanto, kiu estis uzata ĉirkaŭ 1879, dekon
da jaroj antaŭ Esperanto, sed kies sukceso rapide ĉesis kaj tiu
lingvo nun ne plu estas parolata (pli da
informoj pri Volapük kaj la internaciaj lingvoj).
Voici la liste des gagnants
dont les réponses furent très originales et intéressantes :
Jen la listo de
la venkintoj, kies respondoj estis tre originalaj kaj interesaj:
1er prix (1 CD "Meven" + 1 CD-rom Lernu!
+ 1 PackEo) : Béatrice
ALLÉE
"Voici les explications nécessaires pour
comprendre ce qui est arrivé à Jofo et Leo. Le dans lequel
est entré Jofo et où dormait déjà Leo était un train destiné
à être réparé. On a constaté qu’il vibrait étrangement
pendant les derniers cent kilomètres avant l’arrivée à
Paris (dans le même temps un chien qui voyageait en cage dans
le vagon à bagages a commencé non à aboyer mais à gémir,
presque pleurer, et n’a pas cessé ce gémissement jusqu’à
Paris). A Paris Leo n’a pas entendu l’appel à travers
les hauts-parleurse pour tous les voyageurs à sortir du train,
car li dormait encore et ne s’était pas réveillé. Jofo
est monté par erreur dans le train lorsqu’il s’est mit
à rouler pour être conduit au lieu de réparation. La locomotive
était guidée à distance depuis la gare centrale sans aucun
conducteur à l’intérieur. Pendant que Jofo à la recherche
d’un autre voyageur traversait le train, celui-ci s’est
de nouveau mis à vibrer, mais Jofo n’y a absolument pas prêté
attention tandis qu’il allait de wagon en wagon. Cette vibration,
à peine perceptible par un être humain, cependant audible
et désabléable aux oreilles d’un chien, a poussé le train
et tout ce qui se trouvait dedans à augmenter lleur vibration,
jusqu’au moment où ils ont dépassé la limite de la troisième
dimension et sont entrés dans la quatrième – le temps. Lorsque
le temps a indiqué l’année 2022 la vibration est aussitôt
redescendue, mais le train a continué son voyage. Il était
maintenant conduit par le système automatique de guidage (que
l’on a introduit en l’an 2010), donc l’abscence de conducteur
n’a absolument pas empêché la poursuite du voyage. Le train
a continué d’aller à travers l’Allemagne et l’Europe
de l’Ouest en direction de Moscou. Leo ne reconnait pas
le paysage, car il ne sait pas qu’a eu lieu 10 ans auparavant
ce que les Astèques et le sages japonais avaient prédit depuis
longtemps déjà : que le prochain grand cycle terrestre se
finira avec de graves problèmes et des catastrophes naturelles
en l’an 2012. Cette année-là le temps s’est tellement
accéleré qu’il est arrivé au point zéro (c-à-d. que 24
heures de l’année 1980 équivalaient à 16 heures de l’année
2000 et 0 heure de l’année 2012). Alors la terre a commencé
à tourner de l’autre côté : le soleil se levait à l’ouest
et se couchait à l’est. Tous les cycles climatiques ont changé,
le flux du golfe ne coulait plus, la couche d’ozone avait
disparu au-dessus de l’Europe, … il se passait des tremblements
de terre, des tsunamis, des orages, des tempêtes, … beaucoup
de personnes mourraient partout dans le monde, les autres étaient
déplacés par les indondations, le manque de nourriture, les
lieux d’habitation, etc. On nomma ensuite cette époque
le "grand chambardement". Les survivants étaient
en grande partie choqués, à peine vivants : ils avaient tout
perdu, toutes leurs possessions, leurs proches, leur milieu
de vie. Ces réfugiés s’étaient réunis dans des lieux loin
les uns des autres et toutes les personnes parlant dans des
langues différentes aveient peine à se comprendre les uns
des autres. Finalement, involontairment ils avaient créé une
nouvelle langue en utilisant un tel mot du français, un tel
autre du russe, de l’allemand, de l’anglais, etc. Tous les
mots étaient assemblés, mélangés, on ne s’occupait même
pas de grammaire. On ne parlait et on ne comprenait ces langages
que dans un seul village. Chaque village avait créé son propre
langage. Donc, c’était dans ce monde qu’étaient arrivés
Jofo et Leo, auprès de gens effrayés par tout et n’importe
quoi : la maladie, les étrangers, les catastrophes naturelles,
... et surtout des bandes armées de malfaisants qui survivaient
en attaquant les villages, en tirant, en tuant, en semant la
terreur partout où ils pasaient. Les villageois s’étaient
organisés pour ne pas se faire surprendre. Lorsque le train
est entré en gare, l’infirmière masquée déjorait alors
là. Sa tâche consistait à chasser tous les étrangers. Lorsqu’elle
n’est pas arrivée à chasser Jofo et Leo, elle s’est enfuie
de la gare en alertant les villageois. C’est pourquoi
la maison était abandonnée lorsqu’y sont arrivés nos deux.
Quand ils ont été pris d’une grande fatigue après avoir
mangé la nourriture, ils ont cru que la nourriture était enpoisonnée,
mais cette grande fatigue n’était que la conséquence de
leur traversée de la dimension temporelle. Pour se protéger
les villageois ont finalement réussi à attraper Jofo et Leo
dans la maison et les ont conduit en prison. A présent,
vous vous demandez peut-être comment expliquer la modernité
du système de conduite du train et de la prison… c’est
une affaire toute simple : avant le "grand chambardement"
la technique avait atteint un très haut niveau, si haut que
beaucoup des réalisations des années 2010, 2011 fonctionnaient
toujours après le "grand chambardement", sans aucune
intervention humaine. C’était le cas du système automatique
de train, de la prison et aussi des stocks d’énergie (les
villages s’étaient créés de préférence dans ces lieux
où les ressources d’énergies fonctionnaient encore), mais
lorsque quelque chose se détraquait, comme la panne d’electricité,
alors tout tombait en panne, personne ne savait comment réparer,
personne ne savait que faire. Et c’est pour cela que nos deux
voyageur se sont sauvés de la prison. Le seul lieu toujours
éclairé pendant la panne d’electricité était l’hôpital,
car ses systèmes de stockage d’energie étaient doublés
et même triplés. Lorsque le troisième systèle d’énergie
a menacé de tomber en panne, une alarme stridente s’est faite
entendre. Ce systèle également avait été installé avant
le "grand chambardement", mais cette alarme fit penser
aux villageois à cette époque qu’ils avaient en effet tous
vécu, de nouveau ils entendirent alarmes de l’époque, les
souvenirs des tremblements de terre et des tsunamis sont remontés
à la surface, tous paniquèrent et redoutant un nouvelle catastrophe
naturelle ils ont couru jusqu’au dernier refuge qu’ils avaient
: ce cube métallique dans la campagne. Cependant tous ne se
sont pas sauvés, pour certaines personnes âgées cette alarme
était de trop, elles ne voulaient pas revivre un autre chamboulement,
pour elles cela ne valait plus la peine de vivre, elles ne courrurent
pas mais restaient seulement dans leurs maisons en atendant
la mort. Tous les autres s’étaient maintenant retrouvés
dans ce cube, ce lieu étrange avec des pièces, des salons,
des escaliers, des couloirs, mais aussi avec ces admirables
parois diaphanes permettant de voir ce qui ce passe à l’extérieur.
Ce refuge, qu’ils utilisaient d’habitude lorsqu’arrivaient
des bandes armées, était leur dernier espoir de survie. Les
parois diaphanes permettent de voir qui est devant la porte,
et pour rien au monde ils n’ouvriraient la porte et feraient
rentrer Jofo et Leo, ces étrangers. Ce que les villlageois
ne savaient pas, c’est que ce cube était en fait un aéroglisseur.
Il avait été construit depuis longtemps déjà par des scientifiques
pour aider la population à se sauver, non pas pour une autre
planète, mais seulement hors du danger en cas de tremblement
de terre ou de tsunami. Ce cube peut se lever à 500 mètres
de haut et rester ainsi pendant quelques heures. Même sur terre
il est capable de supporter une grande pression ou de rester
sous l’eau pendant plusieurs jours. En jouant et involontairement,
quelques enfants ont enclanché le système de levée : l’interieur
du cube s’est alors éteint, une vibration a commencé et
tous se sont mis à crier. Apparement les moteurs ont en quelque
sorte souffert pendant le "grand chambardement", car
non seulement la vibration s’est accrue, mais aussi quelque
chose de bruyant s’est mis à se faire entendre et le cube
tout entier s’est mis à trembler énormement, bien qu’il
ne se levait pas. Tandis que les villageois, croyant leur dernière
heure venue, criaient le plus fort possible, les ultrasons stridents
ont fait fuir tous les oiseaux, les animaux, et aussi Jofo et
Leo. Voici comment s’explique tout simplement et logiquement
une histoire en apparence très étrange et impossible.
J’ai oublié la question subsidiaire : Il y a une explication
dans mon texte, mais il s’agit certainement du Volapük."
"Jen
la klarigoj necesaj por kompreni kio okazis al Jofo kaj Leo.
La trajno en kiu eniris Jofo kaj kie
jam dormis Leo estis trajno reparota. Oni konstatis ke ĝi strange
vibris dum la lastaj cent kilometroj antaŭ la alveno al Parizo
(samtempe hundo kiu vojaĝis en kaĝo en la pakaĝvagono komencis,
ne boji, sed blekadi, preskaŭ ploradi kaj ne ĉesis tiun blekadon
ĝis Parizo). En Parizo Leo ne aŭdis
la peton per la laŭtparoliloj al ĉiuj vojaĝantoj eliri el
la trajno, ĉar li ankoraŭ dormis kaj ne vekiĝis. Jofo erare
eniris la trajnon kiam li ekrulis por esti kondukota al la reparejo.
La lokomotivo estis gvidata de la centra stacidomo el malproksime
sen iu kondukisto en ĝi. Dum Jofo serĉante iun
kunvojaĝanton trairis la trajno, tiu ĉi denove ekvibris, sed
Jofo tute ne atentis tion dum li iris de vagono al vagono. Tiu
vibrado, apenaŭ perceptebla de homo, tamen aŭdebla kaj malagrabla
al hundaj oreloj, igis la trajnon kaj ĉion en ĝi altigi ilian
vibradon, ĝis la momento kiam ili transpasis la limon de la
tria dimensio kaj eniris la kvaran – la tempon. Kiam la tempo
indikis la jaro 2022 la vibrado ekmalaltiĝis, sed la trajno
daŭrigis sian vojaĝon. Ĝi nun estis kondukata
per la aŭtomata gvidsistemo (kiun oni enkondukis en la jaro
2010), do la foresto de kondukisto tute ne malhelpis la pluvojaĝon.
La trajno daŭre iradis tra Germanio kaj okcidenta Eŭropo cele
al Moskvo. Leo ne rekonas la pejzaĝon,
ĉar li ne scias ke okazis 10 jarojn antaŭe tio, kion Astekoj
kaj japanaj saĝuloj predikis jam delonge: ke la sekvanta granda
tera ciklo finiĝos kun gravaj problemoj kaj naturkatastrofoj
en la jaro 2012. En tiu jaro la tempo tiel rapidiĝis, ke ĝi
alvenis al nulpunkto (t.e. ke 24 horoj de la jaro 1980 egalis
16 horoj de la jaro 2000 kaj 0 horo de la jaro 2012). Tiam la
tero komencis turniĝi je la alia flanko: suno leviĝis okcidente
kaj subiris orienten. Ĉiuj klimataj cikloj ŝanĝiĝis, la
golfofluo ne plu fluis, la ozontavolo malaperis super Eŭropo,
… okazis tertremoj, cunamoj, fulmotondroj, ŝtormegoj, …
multaj homoj mortis ĉie en la mondo, la aliaj estis transloĝigitaj
per akvoinundoj, manko de nutraĵoj, loĝlokoj, ktp. Tiun
epokon oni poste nomis la "grandan malordigon". La
postvivantoj estis plejparte ŝokitaj, apenaŭ vivantaj: ili
perdis ĉion, ĉiujn posedaĵojn, siajn familianojn, sian vivmedion.
Tiuj refuĝintoj kunvenis en lokoj malproksimaj unuj de aliaj
kaj ĉiuj homoj parolante malsamajn lingvojn penis kompreni
unuj la aliajn. Finfine, senvole il kreis novan lingvon uzante
tiun vorton el la franca, tiun ĉi alian el la rusa, la germana,
la angla, ktp. Ĉiuj vortoj estis kunmetitaj, miksitaj, pri
gramatiko oni eĉ ne zorgis. Tiujn lingvaĉojn oni parolis kaj
komprenis nur en unu vilaĝo. Ĉiu vilaĝo kreis sian propran
lingvaĉon. Do, estis en tiu mondo,
kie alvenis Jofo kaj Leo, ĉe homoj timplenaj pri ĉio kaj ĉion:
malsano, fremduloj, naturaj katastrofoj, ... kaj ĉefe armitaj
bandoj de aĉuloj kiuj supervivis atakante vilaĝojn, pafante,
mortigante, semante teruradon ĉie kie ili pasis. La
vilaĝanoj organiziĝis por ne esti surprezitaj. Kiam la trajno
eniris la stacidomo, la maskita flegistino deĵoris tie. Ŝia
tasko konsistis el forpelado de ĉiuj fremduloj. Kiam ŝi ne
sukcesis forpeli Jofon kaj Leon, ŝi forkuris el la stacidomo
alertante la vilaĝanojn. Tial la domo estis forlasita
kiam alvenis tie niaj du kunvojaĝantoj. Kiam ili lacegis post
la manĝado de la nutraĵoj, ili opiniis ke la manĝoj estis
venenitaj, sed tiu lacego estis nur la sekvo de ilia trapaso
de la tempdimensio. Por protekti sin la vilaĝanoj
finfine sukcesis kapti Jofon kaj Leon en la domo kaj kondukis
ilin en la malliberejon. Nun, vi eble demandas
vin, kiel klarigi la modernecon de la trajnkonduksistemo kaj
de la malliberejo… tio estas tute simpla afero: antaŭ la
"granda malordigo" tekniko atingis altegan nivelon,
tiel altegan, ke multe inter la realigitaĵoj de la jaroj 2010,
2011 ĉiam funkciis post la "granda malordigo", sen
iu homa interveno. Tio estis pri la aŭtomata trajnsistemo,
la malliberejo kaj ankaŭ la energiprovizejoj (vilaĝoj kreigis
prefere en tiuj lokoj, kie energiprovizo daŭre funkciadis),
sed kiam iu malfunkciis, kiel la elektra paneo, tiam ĉio fuŝis,
neniu sciis kiel repari, neniu sciis kion fari. Kaj tial niaj
du kunvojaĝantoj saviĝis el la malliberejo.
La nura loko ĉiam lumigita dum la
elektra paneo estis la malsanulejo, ĉar ties energiprovizsistemoj
estis duobligitaj kaj eĉ triobligitaj. Kiam la tria energisistemo
minacis panei, alarmo stridanta aŭdigis. Ankaŭ tiu sistemo
estis instalita antaŭ la "granda malordigo", sed
tiu alarmo pensigis la vilaĝanojn pri tiu epoko, kiun ili ja
ĉiuj travivis, denove ili aŭdis la tiamajn alarmojn, memoroj
je tertremoj kaj cunamoj surfaciĝis, ĉiuj panikis kaj timegante
novan naturkatastrofon ili kuris al la lasta refuĝejo kiun
ili havis: tiun metalan kubon en la kamparo. Tamen ne ĉiuj
saviĝis, por kelkaj maljunuloj tiu alarmo estis troa, ili volis
ne revivi alian malordigon, por ili ne plu indas vivi, ili ne
kuris sed nur restis en siaj domoj atendante morton. Ĉiuj
aliaj nun retroviĝis en tiu kubo, tiu stranga ejo kun ĉambroj,
ĉambregoj, ŝtuparoj, koridoroj, sed ankaŭ kun tiuj mirindaj
vandoj diafanaj ebligante vidi kio okazas ekstere. Tiu rifuĝejo,
kiun ili kutime uzis kiam alvenis armitaj bandoj, estis ilia
lasta savespero. La diafanaj vandoj ebligas vidon de kiu estis
antaŭ la pordo, kaj kontraŭ nenio en la mondo, ili malfermus
la pordon kaj enirigus Jofon kaj Leon, tiujn fremdulojn.
Kion la vilaĝanoj ne sciis estis,
ke tiu metala kubo, fakte estas aerveturilo. Ĝi estis konstruita
jam delonge de sciencistoj por helpi salviĝi homamason, ne
al alia planedo, sed nur ekster danĝero en kazo de tertremo
aŭ cunamo. Tiu kubo kapablas leviĝi je 500 metrojn alto kaj
resti tie dum kelkaj horoj. Eĉ tere ĝi eltenkapablas grandan
premon aŭ subakviĝon dum pluraj tagoj. Ludante kaj senvole
kelkaj knaboj enŝaltis la leviĝontan sistemon: la interno
de la kubo ekmallumiĝis, vibrado ekstartis kaj ĉiuj ekkriis.
Ŝajne la motoroj iel suferis dum la "granda malordigo",
ĉar ne nur la vibrado altiĝis, sed ankaŭ io laŭte ekbruis
kaj la tuta kubo komencis ege skuiĝi, kvankam ĝi ne leviĝis.
Dum la vilaĝanoj opiniantaj sian lastan horon alvenitan, kriis
kiel eble plej laŭte, la stridantaj ultrasonoj forkurigis ĉiujn
birdojn, bestojn, kaj ankaŭ Jofo kaj Leo. Jen, kiel klariĝas ŝajne
strangega kaj neebla rakonto tute simple kaj logike. Mi
forgesis pri la kroma demando: Estas iu klarigo en mia teksto,
sed temas certe pri Volapük."
2ème prix (1 méthode d'espéranto "Metodo 11"
+ 1 dictionnaire de poche + 1 CD-rom Lernu! + 1 PackEo) : Didier JANOT
"La langue mystérieuse ne semble
pas être celle d'un pays européen ou d'un pays accessible
par train depuis la zone de départ. Par ailleurs aucune des
quelques personnes rencontrées ne parle de langue européenne.
Il ne semble donc guère possible qu'il s'agisse d'un pays européen,
ni même d'un pays réel, ni même d'une situation rationnelle.
Concernant la langue, il pourrait s'agir d'une langue neutre,
donc d'une langue construite. Il pourrait s'agir du Volapük.
En effet, parmi les langues construites autres que l'espéranto,
seule cette langue a été pratiquée. Cependant, le Volapük
n'est plus pratiqué depuis plus d'un siècle. On pourrait imaginer
que Léo et JF aient fait un voyage dans le temps et se soit
retrouvés dans un lieu et avec des personnes déconnectés
depuis longtemps du monde réel. Il pourrait s'agir de
personnes de divers pays venues à un congrès de Volapük
qui pour une raison mystérieuse se seraient trouvées déconnectées
du reste du monde. Ils auraient alors vécu en autarcie, oubliant
leurs langues maternelles, parlant Volapük entre eux et transmettant
cette langue à leur descendants qui ne connaîtraient donc
pas d'autres langues. Cette communauté pourrait avoir préparé
un voyage dans le temps pour retrouver le monde réel, ce qui
pourrait expliquer le contexte étrange qui règne sur place
et l'arrivée de ce train vide (peut-être là pour ramener
cette communauté dans le monde réel) dans lequel Léo et JF
se seraient retrouvés par accident." "La mistera lingvo
ne ŝajnas esti tiu de eŭropa lando aŭ lando alirebla per
trajno de la foriro-regiono. Cetere neniu el la kelkaj renkontitaj
personoj parolas eŭropan lingvon. Ŝajnas do apenaŭ eble,
ke temas pri eŭropa lando, nek pri reala lando, nek eĉ pri
racia situacio. Koncerne la lingvon, povus esti iu neŭtrala
lingvo, do iu konstruita lingvo. Povus esti Volapük. Fakte,
inter la konstruitaj lingvoj krom Esperanto, nur tiu lingvo
estis uzata. Tamen, Volapük ne plu estas uzata de pli ol
unu jar-cento. Oni povus imagi, ke Leo kaj JF estus farintaj
vojaĝon tra la tempo kaj estus retroviĝintaj en iu loko kaj
kun personoj malkonektitaj de longe de la reala mondo. IPovus
temi pri personoj el diversaj landoj venintaj al iu Volapük-kongreso,
kiuj pro iu mistera kialo estus troviĝintaj malkonektitaj de
la cetero de la mondo. Ili tiam estus vivintaj aŭtarcie, forgesante
siajn gepatrajn lingvojn, parolante Volapüke inter si kaj transdonante
tiun lingvon al siaj idoj, kiuj do ne konus aliajn lingvojn.
Tiu komunumo povus esti pretiginta vojaĝon tra la tempo por
retrovi la realan mondon, tio povus klarigi la strangan kontekston
kiu regas surloke kaj la alveno de tiu malplena trajno (eble
troviĝanta tie por revenigi tiun komunumon en la realan mondon)
en kiu Leo kaj JF estus retroviĝintaj hazarde."
3ème prix (1 dictionnaire de poche + 1 CD-rom Lernu!
+ 1 PackEo) : Ginette MARTIN
"Je suppose qu'il s'agit de l'explosion
d'une bombe atomique. Car Leo a trébuché sur une cavité
et s'est blessé la jambe, cela veut dire que quelques personnes
ont creusé descavernes souterraines pour s'abriter, et peut-être
les deux héros seront sauvés. La maison métallique où tous
ont fui ne semble pas eficace. Je n'ai pas compris la
langue de la femme masquée. Peut-être les rayons de la bombe
atomique ont dégradé le cerveau (Elle a reçu plus de
rayons que les autres)."
"Mi supozas ke temas pri eksplodo
de atoma bombo. Ĉar Leo stumblis sur kavo kaj vundis
la gambon, tio signifas ke kelkaj homoj boris subterajn kavernojn
por ŝirmi sin, kaj eble la du herooj estos savitaj. La
metala domo, kien ĉiuj fuĝis, ne ŝajnas efika. Mi ne komprenis
la lingvon de la maskita virino. Eble la radioj de la
atoma bombo fuŝas la cerbon (Ŝi ricevis pli da radioj ol la
aliaj)."
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